Pour faciliter l’appropriation des éléments clés de l’étude d’impact, voici quelques éléments vulgarisés.
Les documents (dont l’étude d’impact de 2012) sont disponibles à la page dédiée.
Le meilleur document cartographique pour observer la synthèse des impacts identifiés est l’Altas des impacts.
E6.1 : impacts généraux et mesures envisagées
Gestion des matériaux (terres, carrières…)
Dans la mesure où les travaux nécessiteront de manipuler des millions de m3 (Mm3) de matériaux (roches, terres, gravats…), RFF a dû analyser les volumes extraits, les volumes nécessaires et rechercher des zones de gestion, de stockage et de dépôt.
L’étude présente une analyse autour de 5 grands tronçons (autour des villes Saint-Exupéry > Bourgoin > La Tour Du Pin > Avreyssieux > Laissaud >Saint-Jean-de-Maurienne). Cette gestion est cruciale dans la mesure où la gestion des matériaux doit tendre à être aussi locale que possible pour éviter d’innombrables transports.

En synthèse, on apprend que :
- 9,5 Mm3 sont à mettre en dépôt.
- 18 Mm3 de matériaux sont extrait
- 10,7 Mm3 sont nécessaires au projet
Voyant l’énorme besoin de « mise en dépôt » à cause de l’excavation des Alpes, RFF cherche des pistes pour gérer ces importants volumes.
- Faire des gros tas. Notamment sur un des 53 sites identifiés
- Combler une des 28 carrières exploitées à moins de 50km.
- Réaliser d’autres méga-projets méga-inutiles déficitaires en matériaux (A48 nord, RN88…), quitte à faire voyager des centaines de milliers de m3 de matériaux.
Enfin, le document présente succintement tout un tas d’impacts sur les populations et l’environnement (poussières, bruits, destructions de l’habitat, trafic, dégradation des routes…) et y accolle des « moyens de réductions d’impact » globalement maigres. Les moyens de transports (camions sur le tracé, camions sur le réseau local, bandes transporteuses…) sont brièvement abordés.
Sur ce bilan, le chapitre conclut à une capacité de stockage largement suffisante de 23 Mm3 pour les 9,5Mm3 attendus et à une répartition inégale mais toutefois satisfaisante le long du tracé.
Ressources diverses



E6.2 : effets et mesures par secteur
Plaine de l’Est lyonnais
🌳 Plusieurs déboisements 🦎 Espèces protégées impactées 🧑🌾 Gros impact agricole.
Présentation du tronçon
Communes impactées :
- Colombier Saugnieu (69)
- Saint Laurent de Mûre (69)
- Grenay (38)
- Satolas et Bonce (38)
À Grenay, le triangle d’interconnexion permet le raccordement de la ligne grande vitesse (LGV) existante, en provenance de la gare de Lyon Saint-Exupéry, à la nouvelle ligne mixte en direction de Chambéry.
La bretelle de raccordement à la LGV franchit l’A432, puis traverse la pointe est des terrains du karting de Saint-Laurent-de-Mure. Elle traverse ensuite successivement :
- Les deux voies du CFAL nord,
- L’ancienne décharge de Grenay,
- Le centre de stockage de déchets non dangereux (ISDND) de Satolas-et-Bonce,
- Le bois des Blaches.
La ligne nouvelle traverse ensuite le parc d’activités de Chesnes, encadrée par les voies fret provenant des bretelles de raccordement au CFAL (Centre Ferroviaire d’Aiguillage de Lyon). Ces lignes fret se raccordent à la ligne nouvelle Lyon-Turin en entrée du parc d’activités de Chesnes.
Le franchissement du parc d’activités de Chesnes s’effectue depuis le coteau Est de Satolas-et-Bonce jusqu’à la Bourbre. Il s’inscrit sur une terrasse, qui accueille un secteur d’activités presque totalement occupé et caractérisé par des bâtiments volumineux de part et d’autre du tracé, de nombreuses lignes électriques à haute tension, ainsi que des captages d’alimentation en eau potable du Loup et de la Ronta.
À l’extrémité Est du parc d’activités de Chesnes, le tracé passe à proximité des secteurs bâtis des hameaux du Chaffard, du Rubiau et du Biais, avant de poursuivre dans la plaine de la Bourbre et du Catalan.

A propos des espèces particulièrement menacées
3 espèces sont listées par le document :
- Le Crapaud calamite dont l’habitat sera bouzillé et fragmenté par le tracé. Par ailleurs les zones de chantiers les attirent donc RFF prévoyait des « barrières de protection ».
- Le Milan Noir qui nidifie dans le bois des Blaches qui va être saccagé et morcelé. RFF prévoyait de « rechercher un boisement compensatoire ».
- La Pie-Grièche écorcheur qui perd ses haies et prairies.
- Et il y a aussi 2 néfliers qui sautent dans l’opération.

Sur le plan social, économique et urbain
Une ferme « de Montchat » est en plein sur le tracé et doit être expropriée.
Le document indique que les exploitations impactées sont au nombre de « 6 pour Saint-Laurent-de-Mure, 10 pour
Satolas-et-Bonce, 0 pour Saint-Pierre-de-Chandieu, 2 pour Chamagnieu ».
Plans et photomontages
Plaine de la Bourbre et du Catelan
🌳 Plusieurs déboisements 🦎 Espèces protégées impactées 🧑🌾 Gros impact agricole.
Présentation du tronçon
Communes impactées :
- Chamagnieu (38)
- Frontonas (38)
- La Verpillère (38)
- Villefontaine (38)
- Vaulx-Milieu (38)
- Saint-Marcel-Bel-Accueil (38)
- L’Isle-d’Abeau (38)
- Bourgoin-Jallieu (38)
Le tracé s’inscrit ensuite en remblais (= en « bosse ») dans la plaine de la Bourbre et du Catelan, vaste étendue, plane et large, présentant un intérêt écologique relictuel (richesses faunique et floristique, axe de déplacements de la faune,…). Cette étendue est bordée par les collines molassiques de l’Isle Crémieu, au Nord, et les collines du Bas-Dauphiné, au Sud. De part et d’autre du tracé, le coteau de Frontonas et la colline de l’Isle d’Abeau constituent les principaux éléments caractéristiques, notamment en termes de relief et d’urbanisation.
Le tracé s’inscrit dans la zone inondable de la Bourbre et du Catelan, zone inhabitée. Seule la ferme de Cabale, localisée sur le territoire de La Verpillière, subsiste dans la plaine.
A propos des espèces particulièrement menacées
46ha de zones humides sont impactées. RFF dit mettre en place une forte capillarité grâce à des buses (mini tunnel à eau) sous le chemin de fer. Elle assure aussi compenser deux fois cette surface…
Une vaste liste d’espèces est impactée sans que cela ne soit particulièrement grave aux yeux de RFF (Milan noir, Triton palmé et Grenouille agile, Agrion de Mercure, Gomphe très commun, Castors, Crapaud calamite, chiroptères…)


Sur le plan social, économique et urbain
D’après le document « Sur ce secteur, aucun bâti ne se trouve sous l’emprise du tracé »
Les exploitations impactées par communes : 2 à Chamagnieu, 10 Frontonas, 6 pour la Verpillère, 3
pour Villefontaine, 6 pour Vaulx-Milieu, 17 pour l’Isle d’Abeau, 14 pour Saint marcel Bel Accueil, 8 à Bourguoin Jallieu.
RAS sur le plan patrimonial classé.
Plans et photomontages
Collines du Bas Dauphiné
🏰 3 châteaux juste au dessus d’un tunnel 🧑🌾 Gros impacts agricoles 🛣️Longe l’autoroute.
Présentation du tronçon
Les communes :
- Bourgoin Jallieu (38)
- Ruy (38)
- Serezin-de-la-Tour (38)
- Cessieu (38)
- Saint Victor de Cessieu (38)
- Saint Jean de Soudain (38)
- La Tour du Pin (38)
- Sainte-Blandine (38)
- Saint Didier de La Tour (38)
- Saint Clair de La Tour (38)
- Saint André le Gaz (38)
- La Bâtie Montgascon (38)
- Fitilieu (38)
- Chimilin (38)
Sur ce secteur, le tracé débute juste après la RD522 à l’entrée Ouest des 7km du tunnel de Bourgoin-Ruy et sort en tranchée couverte à l’est, sous la RD1006.
Le tracé franchit la Bourbre et l’A43 par un viaduc de 300 mètres de longueur, puis l’A48 par un pont-route.
A l’Est du nœud A43/A48, la ligne longe l’A43 et la voie ferrée existante jusqu’à Saint-Victor-de-Cessieu, où elle franchit cette dernière (par un « saut-de-mouton »), alors qu’un raccordement de la nouvelle voie sur la voie existante se fait lui, à niveau.
Juste avant La Tour du Pin, entre les lieu-dits « Bas-Curieux » et « Les Davières » le tracé entre dans le tunnel Sainte Blandine pour ressortir 2,1km plus loin au pied des pentes du Château du Pin.
Puis, le tracé longe de nouveau l’A43, se raccorde à la ligne existante, puis plonge dans les 7,5km du tunnel de la Bâtie-Montgascon précédés par 900m de tranchée couverte.
Volet environnemental
Les deux ruisseaux de Loudon et de l’Enfer sont classés Natura 2000 et seront fortement impactés par le projet.
Pourtant ,peu d’enjeux majeurs liés à des espèces menacées sont identifiés.
Sur le plan social, économique et urbain
Expropriations et risques pour le bâti à proximité du tracé.

Les habitations menacées par les tunnels.
- Tunnel de Bourgoin-Ruy : les 11 habitations de la Draz à Ruy, situées à de 35 mètres au dessus de la plateforme ferroviaire.
- Tunnel de Sainte-Blandine : le hameau du Charvin est env. 40m au dessus de la plateforme, le Chateau du Tournin est à 50m et le Chateau de la tour du Pin à 40m.
- Tunnel de la Bâtie Montgascon : plusieurs zones impactées. 8 à 9 zones d’habitats du hameau du Loup, proche du lac Saint-Félix, entre Plantier et le Bois Picot ainsi qu’à l’Est de Biédon au niveau du centre équestre (env. 40m au dessus du tunnel).
Les exploitations expropriées : 1 Ruy, 13 Serezin de la Tour, 8 à Cessieu, 5 à Soudain
Ruy, 13 pour Serezin de la Tour, 8 pour Cessieu, 4 à Saint-Victor-de-Cessieu, 5 à Saint-Jean-de-Soudain, 5 pour Saint-Didier-de-la-Tour.
Des enjeux patrimoniaux très importants avec les châteaux autour du Tunnel de Sainte-Blandine.
Plans et photomontages
Avant Pays Savoyard
💧Gros enjeux sur l’eau (rivières et marais) 🌼 Espèces protégées menacées 🎢 900m de viaducs 🧑🌾 Gros impact agricole.
Présentation du tronçon
Les communes traversées :
- Fitilieu (38)
- Chimilin (38)
- Aoste (38)
- Romagnieu (38)
- Saint Genix sur Guiers (73)
- Belmont-Tramonet (73)
- Avressieux (73)
Après la sortie du tunnel de la Bâtie-Montgascon, la ligne est jumelée à l’A43, au Sud de celle-ci. Trois ouvrages rythment ce tronçon sur un total de 900 mètres.
La ligne contourne par le Nord l’aire autoroutière du Guiers, puis franchit la vallée du Guiers avant de se scinder en 2. Au Nord, le tracé plonge dans le tunnel de Dullin-Lépine (vers Chambéry, a priori reporté sine die à cause du scénario Grand Gabarit qui exclut ce tronçon), alors qu’au Sud il s’enfonce sous la Chartreuse vers l’Est.
Volet environnemental
L’impact sur la biodiversité est ici très important notamment à cause du franchissement des cours d’eau (Bièvre (ZNIEFF2), Guiers (ZNIEFF2) et Paluel) et la proximité du marais d’Avressieux.
A l’Ouest du tronçon, sur la partie dite de la « vallée de la Bièvre » quelques espèces végétales localement rares (Ail rocambole, Isopyre faux-Pigamon) sont détruites localement avec des compensations bidons et des déplacements à réaliser.
Plus loin, sur la partie « La plaine du Guiers« , la totalité d’un zone de Ophioglosse commun, espèce protégée en Rhone-Alpes, sera détruite. Idem pour le Rubanier émergé, et pour quelques pieds de Renoncule scélérate aussi protégée. Au niveau de la ripisylve, les travaux détruiront une zone de reproduction du Harle Bièvre (canard) par l’abattage des arbres.
Enfin, côté marais à l’Est c’est le carnage total pour de nombreux amphibiens avec la destruction totale de leur habitat et zone d’hibernage (Sonneur à ventre jaune notamment, Tritons palmé et alpestre).
Globalement des prairies sont impactées sur tout le tronçon.
La carte ci dessous présente la localisation des principales destructions. La comparaison photo permet de voir l’ancienneté de la zone du Guiers.
Sur le plan social, économique et urbain
Expropriations et risques pour le bâti à proximité du tracé.
Les bâtis (2012) identifiés :

La surface agricole en hectares sous l’emprise stricte du projet : 12 ha pour Chimilin, 10 ha pour Romagnieu, 0 ha pour Saint Genix sur Guiers, 10,5 ha pour Belmont-Tramonet, 18,7 ha pour Avressieux ;
Le nombre d’exploitations concernées : 11 pour Chimilin, 8 pour Romagnieu, 6 pour Belmont-Tramonet, 12 pour Avressieux.
Les exploitations 012001, 342017 et 7363900 sont particulièrement impactées et d’après le document leur pérennité n’est pas assurée.

Une augmentation du trafic par 100 poids-lourds par jour en moyenne est à prévoir sur certaines routes (pendant un an et demi environ) soit environ 1 PL toutes les 5 minutes…
RAS sur le plan patrimonial.

Plans et photomontages
Tunnel de Chartreuse
🚇 24,7km de tunnel, 2Mm3 extraits 🏔️ 2 descenderies 🚛 un trafic de camions incessant.
Présentation du tronçon
Le tunnel de Chartreuse passe sous les territoires des communes de :
- Avressieux (73)
- Belmont-Tramonet (73)
- Vérel de Montbel (73)
- Dullin (73)
- La Bridoire (73)
- Attignat-Oncin (73)
- Lepin le Lac (73)
- Aiguebelette-le-Lac (73)
- Vimines (73)
- Saint Thibaud de Couz (73)
- Saint Cassin (73)
- Montagnole (73)
- Apremont (73)
- Les Marches (38)
- Chapareillan (73)
Le tunnel fait 24,7 km et traverse un espace dit de « moyenne montagne » appartenant aux Préalpes. L’altitude au-dessus du tunnel varie de 326 m à Vérel-de-Montbel jusqu’à 1 425 m au Mont-Grelle.
Deux percements seront réalisés en dehors du tunnel lui-même :
- A Vérel-de-Montbel, c’est le « puits de Lourdun » qui serait réalisé pour les travaux du tunnel et l’exploitation de ce dernier. L’objectif est aussi d’évacuer les eaux d’exhaure provoquées par le creusement du tunnel et ensuite en phase d’exploitation. Il se trouve à proximité du hameau de Lourgian.
- A Saint-Thibaud-de-Couz, c’est une galerie de reconnaissance, soit un petit tunnel qui permet d’affiner les études et de déplacer des matériaux en phase travaux. Cette galerie servira ensuite d’accès aux secours et de ventilation du tunnel.
2 millions de m3 seraient extraits et seule une moitié serait revalorisée sur le chantier.
Volet environnemental
La profondeur du tunnel implique une méconnaissance totale des effets du percement sur les sources supérieures. Des études et un suivi seront mis en place…
Les eaux d’exhaure seront évacuées dans les ruisseaux du Guiers, le Tiers, l’Hyère et le Glandon.
Les surfaces détruites sont de 0,5ha à Vérel-de-Montbel et 3ha à St-Thibaud-de-Couz. Sur ces deux zones, peu d’enjeux faune/flore sont identifiés, même si la première est directement attenante à une zone Natura 2000 avec des Grands–Ducs d’Europe et le Faucon pèlerin et que la seconde nécessite l’abattage d’Erables.


Sur le plan social, économique et urbain
Aucune destruction de bâti n’est identifiée sur ce tronçon.
Sur la RD22 à Chapareillan, 100 poids-lourds par jour en moyenne sont prévus contre 120 sur la RD1006 à Saint-Thibaud-de-Couz. A Vérel-de-Montbel rien n’est précisé à part une augmentation du trafic sur le réseau routier (ultra-rural).
En plus de cela, un convoyeur à bandes (=un tapis roulant) longera la RD1006 sur 2km jusqu’à la gare de Saint-Cassin-La Cascade entraînant des poussières (malgré un arrosage ponctuel prévu) et une artificialisation supplémentaire.
Plans et photomontages
Combe de Savoie
🌳 Important impact biodiversité 🎢 600m d’ouvrages 🧑🌾 Très gros impact agricole.
Présentation du tronçon
Les communes de :
- Chapareillan (38)
- Laissaud (73)
- Les Marches (73)
- Les Mollettes (73)
- Sainte-Hélène-du-Lac (73)
Le tronçon traverse des environnements très variés. Essentiellement en remblais avec des impacts très importants sur les réseaux routiers, la biodiversité et les paysages.

Volet environnemental
Les impacts sont très importants notamment en sortie de tunnel de Chartreuse, autour du Glandon et dans la forêt protégée de Chapareillan. Cette dernière serait coupée en deux sur 2,5 ha. Castors, Ophioglosse commun et petite Massette (protection nationale) sont par exemple menacés.
Sur le plan social, économique et urbain
Deux habitations sont sur le tracé , une dans le hameau de Sonnaz sur la commune Les Mollettes (emprise de la tranchée couverte) et une à Sainte-Hélène-du-Lac.
Sur la montée des Molettes, la RD202 pourrait être coupée.
La surface agricole sous l’emprise est de 10ha pour les Marches (11 exploitations), 8,5ha pour Chapareillan (9exp), 31,5 ha pour Laissaud (14exp), 10ha pour Sainte-Hélène du Lac (7exp) et 20,5 ha aux Molettes (15exp). A Chaparaillan et Laissaud, 38% et 10% des cultures impactées sont classés à enjeux majeurs par la Safer (équipements, classement AOC, bio, contrats environnementaux…). A Chaparaillan, 1ha de la zone AOC «vins de Savoie » (cru Abymes) serait détruite, tout comme une parcelle de noyers à Laissaud.
Au total 71,5ha de terres agricoles sont menacées.
RAS sur le plan patrimonial.
L’impact paysager sera particulièrement important.


Plans et photomontages
Tunnel de Belledonne
🏔️ Un volume de matériaux immense 🚛 de très nombreux camions.
Présentation du tronçon
Les communes traversées :
- Laissaud (73)
- La Chapelle Blanche (73)
- Le Moutaret (38))
- Detrier (73)
- La Chapelle du bard (38)
- Arvillard (73)
- Saint Rémy de Maurienne (73)
Le tunnel passe sous des reliefs hauts de 400 à 2495m (Grands Moulins). Deux galeries de 5m de diamètre plongeront depuis Détrier pour explorer la montagne avant l’arrivée des tunnels puis serviront à gérer des matériaux ou les eaux d’exhaure.

Volet environnemental
En passant deux fois sous le Bréda (sous 40 petits metres), le percement pourrait induire la fuite des eaux par les failles rocheuses. Pour éviter cela, RFF prévoit d’imperméabiliser les terrains…
Le long de ce même Bréda, RFF prévoit des installations de chantier à Détrier alors que la rivière est source de « crues violentes et dévastatrices ». L’étude liste les risques de pollutions et quelques moyens de les minimiser.
S’agissant des eaux qui jailliront durant le percement du tunnel et son exploitation, RFF indique ne pas savoir et se contente d’hypothèses.
L’étude ne présente aucun enjeux de biodiversité à Détrier.
Sur le plan social, économique et urbain
Sur les communes de Laissaud et Détrier, ce sont respectivement 50 et 90 poids lourds quotidien qui sont attendus (RD923, RD925). la seule mesure mise en place consiste en quelques panneaux.



Plans et photomontages
Plaine du Canada
🌟 Très forts enjeux biodiversité 🌳 Déboisements prévus.
Présentation du tronçon
Deux communes sont traversées: Saint-Rémy-de-Maurienne et Saint-Etienne-de-Cuines. Il est situé entre les tunnels de Belledonne et du Glandon, entre le pied de pente du mont du Grochet et la RD74. Au centre du tronçon, le tracé entre dans le tunnel des Cartières sur 200m prolongé par quelques dizaines de mètres en tranchée couverte.

Volet environnemental
La zone est remarquable de biodiversité. Une très large partie de la Plaine du Canada est classée Natura 2000 (Habitat) et le Ruisseau de Pomaray qui accueille une population d’écrevisses à pattes blanches très importante. Or ce ruisseau sera dévié sur 500m et une canalisation largement déplacée. Par ailleurs l’étang de St Sulpice situé en plein sur le tracé (5 800m2) sera complètement comblé. 1,5ha de zones humides sont également artificialisées.
0,8 d’une aulnaie-frênaie serait déboisée à la sortie de Belledonne. On note aussi des impacts sur des Iris sans feuille (rare et protégée), de Rubanier émergé (protégé), Grenouilles agile et Crapaud commun (protégé).
Concernant les circulations d’ amphibiens à proximité de l’étang du Verney, les premiers terrassements seront réalisés en dehors de la période de reproduction des amphibiens, soit entre juillet et février avec des barrières adaptées.


Sur le plan social, économique et urbain
Expropriations et risques pour le bâti à proximité du tracé.
Le Hameau de Saint Sulpice (5 habitations et 3 bâtis agricoles) sera complètement isolé et nez-à-nez avec le projet. Il est prévu de reloger tout le monde. 2 abris agricoles à côté du marais sont sur l’emprise du projet et seraient expropriés.
La circulation sur la RD74 serait très fortement dégradé par la circulation de très nombreux poids-lourds et autres engins.
Respectivement 4 exploitations (5ha) à St-Rémy-de-Maurienne et 2 exploitations (1ha) à Saint-Etienne-de-Cuines sont impactées. 2 exploitations sont particulièrement touchées avec « pas de pérennité assurée » d’après le document.
RAS sur le plan patrimonial, en dehors d’un site archéologique identifié en sortie de Belledonne.


Plans et photomontages
Tunnel du Glandon et Saint-Jean-de-Maurienne
Présentation du tronçon
Ce tunnel de 9,5km traverse les communes de Saint-Etienne-de-Cuines (73), Sainte Marie de Cuines (73), Pontamafrey-Montpascal (73), Jarrier (73) et Saint-Jean-de-Maurienne (73). Il passe sous le mont du Grand Châtelet (2 143m) et la Croix de la Chevrotière (1 532m) et termine à Saint-Jean-de-Maurienne sur une partie en tranchée-couverte sur 235m jusqu’à la RD906 et le raccordement au chantier transfrontalier du tunnel de base.
Autres éléments
RAS sur le plan environnemental.
Le projet passe à l’aplomb de la route et le centre sportif qui seront restaurés.


















































































