Le projet est lancé, c’est trop tard…
Faux !
Moins de 10% du tunnel transfrontalier a été creusé à ce stade, l’essentiel des travaux ayant consisté en des galeries de reconnaissance. Etant donné les dimensions hors normes de ce chantier, qui n’est d’ailleurs pas financé jusqu’au bout, stopper les travaux est encore parfaitement possible ! Si rien ne stoppe ce projet, quinze années de travaux au minimum seraient encore nécessaires, pour aboutir à une mutilation irréversible de nos territoires.

Concrètement, où en est le chantier ?
Le Lyon – Turin, c’est un ensemble :
- un « tunnel de base » transfrontalier : entre St Jean de Maurienne et Suse 57,5 km avec deux tubes (soit 115 km au total)
- des « accès » : il s’agit des voies nouvelles côté italien entre Turin et le tunnel de base, et côté français entre Lyon et le tunnel
Les travaux du tunnel de base ont démarré (11km sur 115 ont été creusés), mais les accès sont encore en phase d’étude et risquent de ne jamais voir le jour (côté français, ils nécessitent de percer encore plusieurs tunnels, sous Chartreuse, Belledonne, Glandon…).
Une mobilisation contre le projet de plus en plus active
Les villes de Lyon et de Grenoble sont déjà officiellement opposées au projet. L’Etat français lui-même semble changer d’avis : dans un rapport de mars 2023, le Conseil d’Orientation des Infrastructures recommande l’usage de la ligne existante, libérant ainsi des crédits pour d’autres projets bien plus urgents…
De très nombreux collectifs et associations se battent contre ce projet. Leur lutte s’intensifie de jour en jour.
C’est parce que le monde change que ce projet inutile, écocide et ruineux n’a plus de sens. Il est urgent d’y mettre un terme et d’agir concrètement et rapidement pour le climat tout comme pour la qualité de vie de tous, en Maurienne et partout ailleurs !



La dévastation en marche.
Villarodin – Bourget, avant/après, prise de vue depuis le rocher des amoureux


Nous contacter : inter-cclt@proton.me
